SEVILLE 18/04/2013 Décison et fermeté de Jimenez FORTES.

Corrida de Daniel Ruiz de seulement quatre exemplaires complétée par deux toros de Parladé (4 et 6).  L’ensemble très inégal en présentation allant du torito anovillado (1, 3 et 5) au toro guapo sorti en quatrième position.  Est-il vraiment si difficile de trouver au campo un lot de six toros dignes de Séville et de sa feria?  Et qu’en sera-t-il lorsque dans trois ans nous serons réellement en pénurie de ganado du fait de la disparition de ganaderias et de la réduction de la production? Encore un temps splendide, très chaud et les arènes remplies au 3/4.  Les Daniel Ruiz ont maqué de caste et ont eu des comportements de manso ou se sont rajado (abandonné le combat).

El Cid n’est pas dans un bon moment.  Son premier mansea dès son arrivée en piste.  Cid le passe par véroniques et demie de bonne exécution et le toro humilie. Plutôt bien piqué par les temps actuels le bichito reste solide sur ses pattes mais effectue une vuelta de campana en suivant un capote entre les deux piques.  Un bon quite de Perera par chicuelinas et demie donne un espoir d’autant que le toro continue de galoper en banderilles, posées avec brio par El Boni.  El Cid brinde au public et « patatras » rien ne va plus.  Le toro va et vient en ligne, sans emotion El Cid n’arrivant ni a le templer ni à incurver la charge.  A sa décharge disons que l’animal donnait un derrote gênant dans le muletazo.  Mais le Cid se contorsionne et se fait déborder durant la dernière série.  Epée en arrière et de coté.  Applaudissements au toro et Silence.   Son second est un Parladé guapo (beau) acucharado et brocho de cornes.  Cid le reçoit d’abord par véroniques genoux pliés très accompagnées des bras, puis plusieurs debout.  Le toro est peu piqué et Cid se laisse toucher le capote durant la brega.  Alcalareño est supérieur en Banderilles, très engagé et réuni avec le toro dans les deux paires.  Salut.  La difficulté principales du toro est qu’il avance en sautillant quelque peu et El Cid ne trouve pas le rythme, ni la distance quelque soit la corne toréée. La faena est construite de profil, al hilo.  Un semblant d’arrimon met un terme à la faena protesté par le public.  Entière légèrement tendida et deux descabellos.  Applaudissements au toro et Silence.

Perera est confronté à un premier Daniel Ruiz mansote qui a peur de capes.  Il l’habitue à charger puis lui donne des delantales efficaces avec demie.  Très mal piqué le toro est soumis par Fortes dans un  quite par chicuelinas, demie et revolera exposés.  Joselito Gutierrez se sauve par miracle dans ses deux paires de banderilles avec un animal qui conserve à ce stade du moteur.  Comme avec ses frères l’embestida manque de classe, parfois incertaine et courte.  Perera arrive à donner quelques muletazos longs, templés mais sans émotion.  La faena va a menos et sur la gauche Perera se fait surprendre par deux reprises la muleta en arrière et dans les cornes.  Il abandonne ce qui n’est pas habituel venat de lui.  Le tout se termine par une épée de coté.  Quelques sifflets au toro et Palmas pour Perera.  Son second est faible dès la cape.  Très mal piqué, arrive Fortes pour un quite par gaoneras interrompues par un agenouillement du toro.  Celui-ci embiste sans classe à mi hauteur.  Dès la troisième série le toro abandonne (se raja) et là commence un calvaire pour Perera qui mettra un long moment à tuer ce toro qui jusqu’au dernier moment vendra chèrement sa peau jusqu’à projeter à 10 mètres le descabello, heureusement sans mal.

L’homme du jour c’est Jimenez Fortes.  Lui aussi se voit attribuer par le sorteo un animalito gênant, distrait à la sortie des passes de cape.  Supérieurement piqué par Plàcido Sandoval, le torito met Martin Blanco dans le rouge à la brega et Carretero en Banderilles.  Mauvaises ondes.  Pourtant en 3 séries  avant que le toro n’abandonne, Fortes laisse une forte impression de maîtrise et de volonté.  Il entre avec détermination derrière l’épée qui résulte caida.  Le dernier de la corrida est un Parladé que Fortes reçoit par une larga cambiada de rodillas à Puerta Gayola, encore une, suivie d’une autre dans les tercios avec désarmé.  Il revient  pour donner des véroniques en delantal au centre.  Le toro proteste  sous les piques qu’il prend sans classe.  Et encore un quite par chicuelinas serrées, hautes sauf une par le bas et larga pour conclure le tout sans se poser de questions.  Brindis au public. Le toro est rebrincado, il ne met pas la tête droite dans la muleta, il tire des derrotes mais Fortes temple

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