José Manuel Montoliú

José Manuel Calvo Capilla est le nom complet du torero de Valencia José Manuel Montoliú héritier d’une dynastie taurine. En effet, furent le grand père l’excellent picador Manuel Calvo Montoliú (1927-2008) et le père Manuel Calvo Bonichón,  connu comme Manolo Montoliú, matador de toros, surtout grand banderillero mais aussi une des dernières victimes du toreo à la suite de la cornada mortelle que lui infligeait le toro «Cubatisto» de Atanasio Fernández à Séville, le 1er mai 1992. Son frère Antonio Calvo Capilla « Montoliú » est un picador, retiré en 1996, qui exerce actuellement la profession de docteur vétérinaire, professeur et doyen adjoint de la Faculté Vétérinaire de l’Université Catholique de Valence. Né le 15 août 1977 José Manuel Montoliú faisait ses débuts en costume de lumières le 7 juillet 1993 à Teruel dans la partie «sérieuse» du spectacle comico-taurin El Bombero Torero. La formation de torero lui avait été  naturellement transmise par son père aussi professeur de l’Ecole Taurine de Valence et poursuivie avec Vicente Ruiz «El Soro». C’est à Algemesí qu’il débutait en novillada piquée le 21 septembre 1996 pour des novillos de Giménez Indarte, Juan Diego et Javier Buendía (rejoneador) complétant le cartel. La présentation à Madrid avait lieu le 30 juillet 1999 en novillada nocturne accompagné de Mariano Cruz Ordoñez et Rafael de Julia pour des novillos d’Antonio San Román, élevage qui, ce jour-là, acquérait l’ancienneté. Au terme de la novillada de Chelva (Province de Valence), le 29 août suivant, il décidait de troquer son habit de lumières pour celui de torero de plata et, dès le 10 septembre, il faisait son premier paseo de banderillero au service du novillero Rafael Ronquillo dans la plaza toledane de Sonseca. Sa brève carrière de novillero se soldait par 11 paseos en 1997 pour 26 oreilles coupées, 12 en 1998 et 12 oreilles et finalement en 1999, 4 novilladas et une seule oreille…

Donc, à tout juste vingt-et-un ans, il prenait la décision de suivre les traces de son père, banderillero de réference, en qui il voit un modèle bien qu’il ait déclaré dans une récente interview qu’il s’appliquait à bien toréer à la cape, assurer la brega pour servir son chef de file et recevoir en récompense les ovations du public connaisseur.

                                             

En pleine maturité, José Manuel Montoliú est une valeur sûre après 20 ans de service dans les cuadrillas de Rafael de Julia au début, de Miguel Abellán (3 ans), «Juan Bautista », Curro Díaz (6 ans) et actuellement, depuis quatre saisons de celle d’Antonio Ferrera. Pour l’anecdote, on se souviendra de l’hommage rendu à Manolo Montoliú, 25 ans après sa funeste cogida, par Antonio Ferrera invitant José Manuel à partager le tercio de banderilles à un toro de Victorino Martín. Cela se passait à Séville pendant la Feria de Abril de 2017.

 

 

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