C’est une des passes de cape les plus anciennes décrite dans la Tauromaquia o Arte de Torear de «Pepe Hillo» publiée en 1804 (L. XVII). Elle doit son origine au toreo ancien pratiqué par les navarrais et introduite dans le toreo de cape classique.
Elle consiste à «citer» pieds joints, un peu de profil, comme pour une véronique et lorsque le toro se trouve à moitié de la passe, le torero pivote sur lui-même dans le sens de la charge du toro, exécute une rotation de 360o pour se retrouver de face avec le toro et effectuer une nouvelle passe similaire. Le matador retiré Luis Francisco Esplá (Alicante 1957) était un des plus célèbres exécutants de cette passe brillante et légère qui implique néanmoins un certain risque car l’espace d’une seconde le torero se trouve le dos tourné aux cornes du toro. Il explique que la qualité de la passe réside dans son tempo en fonction de la charge du toro et de la rotation lente du torero.
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