SEVILLE – 07/05/2014 Vuelta du Cid et Feria toujours sans étincelle.

14 toros de Garcigrande – Domingo Hernandez ont été reconnus pour en annoncer cinq, avec un toro de Jandilla pour compléter le lot et deux autres de réserve. A peine une demie entrée par une chaleur étouffante légèrement atténuée par quelques nuages très occasionnels. Au terme de la Corrida de ce jour les mêmes questions restent posées et les figuras peuvent dormir tranquille. Il n’y a aucun nouveau prétendant au trône.

C’est le Jandilla cinqueño , bien présenté, astllano qui ouvre le bal aux mains d’El Cid. Hésitant, il fini par répéter dans la cape du Cid en se collant chaque fois à divers degrés sur la corne gauche. Il est piqué avec mesure à la première rencontre. Quite du Cid par deux chicuelinas et demie. La seconde pique en arrière est encore plus courte. Important et inhabituel quite par gaoneras de Luque qui passe sur les deux cornes sans s’émouvoir des avertissements préalables et en gérant par esquives ceux qui lui sont dédiés. El Cid entreprend le Jandilla au centre à droite pour une série de prise de contact. Une autre série sur cette corne, en ligne, manque de rythme. C’est à la troisième que le Torero trouve la clé. Puis il la perd dans la série suivante qui parait électrique. Le tout al hilo. À gauche le Jandilla confirme ses difficultés. Le final droitier est brouillon et attire quelques sifflets. Entière contraire en arrière et tendida. Descabello. Silence.
Le quatrième de DH est cinqueño mais juste de présence. El Cid le voit plus clair à droite avec la cape. Le toro soulève le cheval un long moment. Juan Bernal aguante sur sa monture mais pique bas. Le bicho tarde à sortir. Il retourne au cheval et y reste de nouveau « un rato ». Il sème le trouble en banderilles. Le DH se révèle être excellent dans la muleta. Bonne séries droitières du Cid fêtées par le public. Le toro fait l’avion. Mais rapidement il perd sa verve et cherche à abandonner le combat. Cid l’a suivi où le toro voulait, au Soleil, où les tendidos sont vides. Musique. Suivent des passes intermittentes et volées, le toro sortant en regardant au loin. Entière caida. Descabello. Pétition et vuelta.

Daniel Luque combat le premier Domingo Hernandez, second de la corrida, qui souffre de la comparaison physique avec le toro précédent. Luque le torée à la cape en tablas, plus à l’aise à droite. Le toro sort amoindri de la bagarre au cheval avant et après la chute de celui-ci. Il insiste à la seconde hampe relevée. Abrahan Neiro s’illustre dans deux paires de poder a poder et salut. Le toro est despuntado à gauche depuis le premier tiers. La faena est lancée par tanteo terminé par trinchera et firma qui font trébucher le bicho. Après une courte tentative à droite il prend la gauche. C’est difficilement qu’il finit par dessiner trois naturelles et le precho de qualité. De retour à droite il n’est pas loin de s’entendre avec le toro. Il est entrainé au sol par la patte dans la bonne série suivante et reste à la merci du toro plusieurs secondes. Relevé, avec un puntazo semble t-il, il s’arrime et receuille les applaudissements d’un public enchanté. Doblon, trinchera et trincherilla concluent la faena. Pinchazo puis entière desprendida. Descabello. Salut au tiers.
Le quinto de Garcigrande est sérieux dans le style de la maison. Quelques véroniques de cachet à droite et de la gêne à gauche pour Luque. Belle pelea du bicho au cheval qui pousse et met en difficulté Rafael Campos qui avait bien débuté la prestation. Chicuelinas et demie de Luque. Idem à la seconde pique sans mise en difficulté. Brindis de Luque au public. Début le long des planches, tanteo par le haut et le bas. Les muletazos sont ensuite non concluant. Luque se bagarre mais ne parvient pas à lier sans scories. Le toro ne termine pas les passes. A gauche il est encore plus court. La suite à droite reste dans le même son. 3/4 de lame. Silence.

Le premier Garcigrande de Saldivar est bas , musclé, cornalon. Le Mexicain a du mal à le fixer. Il finit par donner des véroniques, le capote étant touché. Le toro prend sans classe deux piques. Il est brute dans le quite du Cid par véroniques, capote accroché également. L’animal sème le trouble pendant le second tiers. Saldivar l’entreprend en ligne à droite. Il aguante la charge brusque dans la deuxième série et perd la muleta. Il baisse ensuite la main droite et connecte avec le public. L’animal est violent et incertain. Le Mexicain fait face avec sérieux et valor. Encore plus à gauche où le calamocheo et la violence pèsent. De retour à droite il met le toro dans la muleta avec dominio et aguante sans pouvoir répéter ce passage fructueux. Pinchazo profond tendido, en arrière et de coté. Deux descabellos. Silence.
Le dernier est un Garcigrande bien présenté auquel Saldivar n’arrive pas à donner des capotazos pour briller. Le toro est fortement piqué et de plus il pousse et s’emploie. La seconde rencontre est un simulacre. La première série à droite laisse entrevoir des qualités dont Saldivar n’arrive pas à profiter que ce soit à droite ou à gauche. Pinchazo profond mal porté et placé. Puis 3/4 d’épée avec les mêmes défauts. Silence. René Philippe Arneodau.

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