SEVILLE 22/04/2012 Vuelta al Ruedo pour EL FANDI

Si la corrida de TORREHANDILLA – TORREHERBEROS était mieux présentée que celle des deux derniers jours, sauf le 5 anovillado, elle a donné le même résultat à savoir celui du comportement du medio toro.  Peu d’émotion qu’il faut aller chercher dans les détails.  Les arènes étaient remplies au 3/4 , le temps ensoleillé et il y avait un léger vent.

Le premier de Francisco RIVERA ORDONEZ  va et vient sans émotion dans le capote, sans vraiment l’attaquer.  Faible, le bicho tombe en tapant dans le peto lors de la première rencontre, ce qui explique que la seconde rencontre ne soit qu’un simulacre.  RIVERA ORDONEZ  pose les banderilles à l’astado dans un style plutôt réussi sans être spectaculaire.  Dans la première série genoux pliés le toro trébuche déjà.  Suivent des séries sur les deux cornes, en ligne, sans obliger et  sans aucune émotion que le public Sévillan fête tout de même.  Une entière basse et salut. RIVERA ORDONEZ  reçoit son second, genoux pliés, dans des véroniques où  le bicho donne déjà des signes de faiblesse.  Piqué dans un désordre plutôt habituel avec des toros compliqués, l’astado en sort arrêté.  Il n’y aura pas de faena.  Demie épée trasera et tendida puis descabello.

Le premier d’EL CID est renvoyé au corral après la pique, pour faiblesse patente. Il est remplacé par un MONTEALTO de bonne présentation, montado, bien armado, légèrement corniapretado.   Le combat ne semble pas l’intéresser. Il prend des capotazos et s’en va.  Cid et la cuadrilla donnent de nombreuses passes inutiles avant la pique.  Au cheval le toro s’emploi à la première rencontre et vu son état à la sortie, El CID demande à son picador de piquer « poco » à la seconde qui sera à peine posée.   Début de faena probatoire longue sur les deux pitons.  Puis EL CID donne des passes  fuera de cacho à ce Montealto qui finit par raccourcir sa charge et ne plus sortir complètement des passes.   Pinchazo et entière basse d’effet fulminent.  Le cinquième de l’après-midi est le toro anovillado qui se cache grâce à des cornes plutôt développées.  EL CID lui sert d’excellentes veronicas mains basses et lentes.  Le toro embiste par le bas et va loin.  Mal piqué à la première rencontre, l’animalito s’emploi  contre le cheval.  La seconde rencontre est un simulacre.  En banderilles le bicho galope.  Bonne paire de David Saugar « Pirri ».  Brindis au public.  El CID ne va pas profiter du galop de ce bonito toro dans les premières séries.  Il le fait courir et rompt sous l’attaque.  Puis le bicho commence à s’éteindre et EL CID le passe à mi hauteur sur les deux cornes.  Le toro commence à avancer en petits sauts.  EL CID termine dans les cornes, le public est avec lui, dans une scène un peu anachronique compte tenu de l’adversaire et son état.  Pinchazo et entière en arrière, contraire.  Ovation et salut au tiers.

EL FANDI toréé par véroniques a gusto au capote son premier adversaire, surtout celles sur la corne gauche.  Il amène ce Torrehandilla au cheval par chicuelinas marchées et revolera.  Première pique tronquée durant laquelle le toro ne s’emploi pas et trébuche en sortie.  Puis à la deuxième rencontre on lui sert une carioca dans laquelle il pousse.  Les banderilles du FANDI sont comme d’habitude fêtées par le public.  Donc brindis à ce public.  Bon début de faena à droite,  centré, sans bouger pour donner de l’importance.  L’embestida du toro est vive.  La deuxième série, à droite aussi, en ligne est dans le même ton.  Dès la troisième série les choses vont à menos  sur les deux cornes dans un va et vien sans émotion.  Epée en arrière et deux descabellos pour ovation et salut au tiers.  Le dernier toro de l’après midi dépareille du lot.  Il est guapo, cornalon, montado, léger du train arrière.  Lors de la première rencontre au cheval il pousse avec la tête à mi hauteur.  Mais comme il n’est pas brave, il tarde à aller à la deuxième pique et gratte le sol.  Le tiers de Banderilles à charge d’EL FANDI est meilleur cette fois ci, toujours dans son style très personnel.  Le toro était de faena courte et intense.  Elle fut trop longue et a menos.  Liée au début dans des passes al hilo sans obliger, elle devient saccadée et interrompue ensuite.    Le public oblige la musique à s’arrêter.  Entière en arrière, desprendida.  Pétition minoritaire et vuelta.  René Philippe Arneodau

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