05/05/2011 SEVILLE : MANSADA DE TORREHANDILLA / TORREHERBEROS

Pour être Aficionado sur le long terme il faut être optimiste et plus encore par les temps qui courent. Les toros de ce jour ont été conçus par les ganaderos Domecq Solis Hermanos en 2006 -2007 avec du bétail reçu par division en sorteo de vacas et sementales de Jandilla en 2002. On s’imagine que la sélection a du être passée au second rang des priorités ou que la bonne moitié est restée entre les mains de Jandilla. Demain nous en aurons une indication. Ou alors les causeS du marasme ganadero est ailleurs et alors tous les ganaderos devraient se réunir et décider une fois pour toute de mener le navire dans une autre direction. Les Jandillas d’aujourd‘hui ont été mansos et faibles. Deux ont collaborés à la grande joie du conclave qui a donné de la voix pour demander des oreilles dont deux furent concédées. Le premier du CID galope et se déplace. Il est suave dans le capote et se diminue dans une vuelta de campana. Il n’est pratiquement pas piqué et cherche le pecho du cheval dans les deux rencontres. Quite du Cid par véroniques et par Gaoneras de Cayetano. Alcalareño brille en Banderillas. Le toro navigue entre de bonnes qualités pour le torero dans son déplacement et sa fixité et une faiblesse qui fait qu’il ne peut être obligé dans la muleta. Une faena en conséquence, en ligne et parfois distante, a menos, permet au CID de couper 1 oreille fêtée après entière un peu trasera et caida. Son second est renvoyé au corales remplacé par un fils de même lignée qui après avoir permis au Cid un capoteo bonito se défendra la tête relevée en varas. Rapidement le bicho devient parado et Cid essaye d’arracher des muletazos dans une ambiance de soseria. Pinchazo et entière. CAYETANO donne de bonnes véroniques à son premier qu’il emmène par tapatias au cheval. Quite de Luque puis de Cayetano par cordobinas. Le tout assez soso. Cette soseria accompagne la faena durant laquelle Cayetano donne la sensation de vouloir bien faire. ½ épée d’effet rapide. Son second s’appelle Arrojado, ça vous rappelle quelque chose ? Rien au capote mais le toro alterne des attaques fortes et d’autres sosas qui mettent un peu de piment. Très peu. Il pousse au cheval à la première rencontre, sort seul et ne s’emploi pas du tout à la deuxième rencontre. Après tergiversation sur les terrains à choisir Cayetano rejoint le bicho dans sa querencia de manso en Sol. Le toro attaque avec vivacité ce qui donne de l’émotion aux premières passes de Cayetano. Alors que le toro fait signe de vouloir abandonner, Cayetano l’aguante dans des passes parfois sérées et parfois distantes. Le toro va a menos et Cayetano continue dans une attitude volontaire lui valant la musica. Le bicho finit par rajarse. Pinchazo puis entière trasera. Petition et vuelta. LUQUE voulait lui aussi être de la fête. Après avoir forcé des passes à son premier opposant, soso, anovillado de cara, le tuant de deux pinchazos et ¾ trasera, caida, perpendicular, il coupe in extremis une oreille à son second manso, rajado en tablas où il donne des passes allant légèrement a mas, sans toujours aguanter les amagos du bicho. Un arimon soso pourtant très appréciée du public qui après un estoconazo demandera une oreille concédée. René Philippe Arneodau.

 

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