25/04/11 SEVILLA : LES CONDE DE LA MAZA LAISSENT UN DOUTE DANS LA MAESTRANZA

Le Conde a envoyé un lot fin, sans un kilo superflu qui pourtant a donné des signes de faiblesse toute l’après midi, en particulier ceux qui ont mis la tête par le bas. Les Toros du Conde ont été loin du principe de toréabilité de Juan Pedro mais sans pour autant développer sentido ou guasa. Ils ont combattu au cheval avec peu de bravoure sauf le manso dernier qui paradoxalement s’y est employé. Luis Vilches a touché un premier toro qui a attaqué la tête à mi hauteur pendant tout son combat. A droite le toro avait une tendance forte à se coller sans mauvaise intension. Vilches s’est laissé accrocher la muleta trop souvent pour connecter avec le public. Entière basse. Avec son second Luis s’est senti a gusto avec le capote dans des veronicas suaves, le toro baissant la tête et sortant de la suerte. Bon début de faena por alto y por bajo. Mais la faiblesse et le manque de transmission du toro ont découragé le public qui finit par siffler lorsque Vilches allonge sa faena. Un pinchazo et entière d’effet rapide. Fandiño a combattu un premier faible, mansote, se défandant par derotes. Un pichazo et une entière. Son second a bien placé la tête dans le capote mais sa faiblesse a rapidement enlevé tout espoir de fiesta. Fandiño l’a toréé de près alors que le bicho avait semblé apprécier un peu de distance dans le capote qu’il avait pris avec qualité. Deux pichazos et ¾ de lame atravesada. Le doute de l’après midi demeurera à propos du lot de Oliva Soto. Clairement le meilleur lot. Son premier a fait des choses de manso dès sa sortie. Comme il se déplace, le public fête les véroniques de Soto même si celles-ci sont données à la relance allant vers le centre avec le toro se retournant à l’envers à la sortie de chaque passe. Le toro humilie et Soto profite du bon rythme du toro avec une note particulière pour la quatrième série de la main gauche et un grand cambio de mano pour terminer la serie n°6. Tout se gâte avec l’épée 3 pichazos, ½ tendida . Aplausos et Saludo. Le sixième est sortie manseando, fuyant puis en mettant la tête avec de la classe dans le capote de Soto et de sa cuadrilla en particulier du coté gauche. Puis avec la muleta ces espoirs se sont dissipés pour laisser place au doute dans une faena allant a menos. Toutes les grandes figuras ont su un jour profiter d’occasions dans des circonstances compliquées pour arriver là où ils sont. Le lot de Soto était peut être un de ceux là aujourd’hui dans la Maestranza. René-Philippe Arneodau.

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