SEVILLE 10/04/2013 Triste début à La Maestranza

SEVILLE 10/04/2013 Triste début à La Maestranza

Il y a un jour ou deux, le ganadero annonçait une Novillada bien présentée et sérieuse de tête.  En réalité c’est un lot de peu de présence en tous points qui a été lidié en cette Novillada d’ouverture.  Des novillos fins, armés pour ne pas gêner,  certainement pas un lot d’Arène de première catégorie.  Somme toute un lot lisse comme le fut le comportement.  Les Juan Pedros ont été du style « je voudrais mais je ne peux pas », la noblesse prenant le pas sur la caste.  Par moments ils se sont déplacés mais ont eut des difficultés à le faire, surtout par le bas au risque de succomber à leur faiblesse patente et  à la muleta ils ont protestés et ont exhibés peu de classe.  Seul le second a fait illusion en renversant le cheval de réserve à sa sortie en piste et en répétant dans la muleta de RITTER.

On ne peut pas parler d’épreuve pour les Novilleros.  Le ganado avait été sélectionné avec beaucoup d’attention, trop de toute évidence, et face à lui on ne peut pas juger pleinement des Toreros du jour.

Gonzalo CABALLERO a montré qu’il n’avait pas comblé les lacunes que nous lui avions vues la temporada passée et face à tel bétail nous n’avons pas reconnu le peps qu’il avait exhibé l’an dernier et qui compensait .  Accroché à plusieurs reprises en commettant des erreurs, il du passer à l’infirmerie, après avoir reçu palmas et salué à son premier.  A son second il a semble sans idée face à un opposant sans classe.

Le Colombien Sebastian RITTER se présentait à la Maestranza et y reste inédit.  Quelques gestes, de bonne intention sans plus.  Le moins mauvais des novillos, le second, a probablement été gaché en lui laissant la muleta sur la tête (tapando la cara) sans l’autoriser à sortir de la muleta pour le reciter.  Il se trompe aussi complètement de terrain en démarrant et en poursuivant la faena au centre.  A son second il a exhibé ses limites en dessinant des mantazos.  Corbacho, son mentor, a du travail sur la planche.

Avec Lama de GONGORA nous passons dans un autre registre.  Il a la planta torera.  Il est élégant.  Il est sévillan dans le geste et l’attitude. Réserve faite  concernant le fait que cette Novillada n’a pas été une épreuve pour les toreros, ce que le torero a fait a eu un impact esthétique, de l’élégance et de la détermination.  Il est allé par deux fois à Puerta Gayola, est intervenu en quites.  Maintenant reste à voir ce que cela donnera face à du bétail plus encasté.  Il a salué à ses deux opposants et est sortie des arènes chaleureusement fêté.

Les trois novilleros, s’ils veulent passer au niveau de Matador de toros, devront apprendre à tuer.  Dans ce registre ils furent lamentables.

René Philippe Arneodau

 

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